Eric, de Cayenne    à Paris

J’arrive aux bois de Vincennes, ou “la nature en plein Paris”, comme on l’appelle. On m’en a beaucoup parlé, je les parcours enfin de part en part aujourd’hui.

Cette odeur de bois mouillé par la pluie, cette sensation d'espace infini, ces lacs, et ruisseaux, ce léger vent qui caresse mon visage, le bruit de mes pas qui craquèlent les feuilles au sol, le rire éclatant des randonneurs, tout cela m’apaise. 

Dans cette nouvelle vie de Parisien, ces promenades sont des petits bols d’air frais, tout du moins, c’est ce que l’on m’a dit. Le moyen de décompresser face à tous ces petits changements du quotidien métro-boulot-dodo. J’aurais aimé rester plus longtemps, mais chaque pas de plus ne cesse de faire grandir en moi l'envie de découvrir de nouveaux endroits.

Je me demande alors où pourrais-je aller ensuite. Puis, je me souviens brièvement que l’on m’a parlé d’un grand marché plein de bons produits non loin d’ici.