Aujourd'hui, je suis rentré à Paris.

En descendant les escaliers grinçant de l'immeuble de mon appartement, j'entends le concierge, encore affairé à chercher la fréquence de sa station de radio.

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Je claque rapidement la porte, et j'arrive dehors. Seuls les aboiements des chiens troublent le calme de ce quartier résidentiel. Je crois que je ne les aime pas beaucoup à vrai dire.

Le passage d'un cycliste a brusquement interrompu mes pensées. Pressé, il a bien failli me renverser et me mettre en retard, alors j'accélère de plus belle.

 

Quand ont sonné les coups de 7 heures, tous les oiseaux qui peuplaient le clocher de l'église, en face de moi, se sont envolés en un battement. Enfin, j'arrive tout juste dans le centre-ville, mais j'ai encore une belle marge pour prendre mon train.

Les bruits de circulation s'accentuent alors que mon attention s'arrête sur les bribes de conversations des passants que je surprends. Le temps est ensoleillé, j'ai bien fait de faire le trajet à pied.

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J'arrive à la gare avec une bonne avance et me dirige vers le quai pour embarquer. Demain, ce sera la rentrée, et je ne peux m'empêcher d'osciller entre hâte et appréhension...